Support N°1 : Les étiologies des SUA
Il s’agit de toute anomalie utérine pouvant entraîner des saignements : les fibromes, myomes, les polypes, l’adénomyose, l’hyperplasie de l’endomètre, et exceptionnellement le cancer de l’endomètre… Ces pathologies sont rares chez les jeunes filles et surviennent surtout après 40 ans.
Les fibromes sont des tumeurs bénignes qui se développent au sein du muscle utérin. Seuls les fibromes avec une composante intra-cavitaires peuvent être responsables de règles abondantes (fibromes de type 0 – 1 – 2 – 3)
Il s’agit d’une prolifération bénigne de la couche interne de l’utérus (endomètre). Les lésions
peuvent-être unique ou multiples. Dans ce dernier cas nous parlons d’hypertrophie polypoïde.
Il s’agit de la prolifération de l’endomètre dans la partie interne du muscle de l’utérus. Cette pathologie à la différence des 2 précédentes qui surviennent à tout âge, se développe volontiers après 40 ans et se traduit par des règles de plus en plus abondantes et douloureuses.
En complément à la réalisation d’une échographie pelvienne, le diagnostic de ces pathologies organiques repose sur la réalisation d’examens complémentaires facilement accessibles en consultation de gynécologie :
Elles sont liées à une anovulation ou dysovulation
Physiologiquement, après l’ovulation, l’endomètre ralentit sa croissance pour se décidualiser
en phase lutéale. Sans ovulation, l’endomètre poursuit sa croissance sous l’influence des
œstrogènes et un endomètre très épaissi sera responsable de règles très abondantes.
Elles surviennent :
Les SUA dits « fonctionnels » ou idiopathiques sont les plus fréquents (60%). Ils sont liés à un trouble de l'ovulation. Ils se corrigent en général dans les 2 à 5 ans après les premières règles, mais un traitement médical doit être proposer dans l'intervalle.